Créer ou reprendre les commandes d’une entreprise est un grand pas dans la vie d’un entrepreneur. Il devient gérant d’une affaire qui pourra lui générer de grands bénéfices et augmenter son revenu. Cependant, pour qu’une entreprise marche, il y a plusieurs choses à mettre au point. L’une d’entre elles est le choix du statut juridique de l’entreprise. Bien que celui-ci doive se faire selon les souhaits et les objectifs qu’à l’entrepreneur, il ne lui est pas toujours facile de trouver le statut idéal. Voici une liste des statuts juridiques avec leurs avantages et inconvénients pour vous orienter dans votre choix. Vous pourrez également avoir des informations par une Agence juridique .
Les différents types de statut que peut avoir une entreprise
L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE (EI)
Elle est composée d’un entrepreneur individuel. Dans une entreprise de ce genre, il n’y a pas de capital social car juridiquement elle et le propriétaire sont une seule et même personne. Fiscalement, il est assujetti à l’impôt sur le revenu et n’est pas considéré comme un salarié. Tout bénéfice est donc considéré comme le salaire de l’entrepreneur.
-
Avantage :
Il est simple, facile à gérer et le responsable n’a pas de compte à rendre sur sa gestion. Il est également économique.
-
Inconvénient :
Le gérant est le seul responsable des rendements de l’entreprise. Tout comme en cas de gain il est le seul à bénéficier du rendement, en cas de perte il fera face tout seul aux conséquences. Toutes les dépenses d’un éventuel dommage seront à ses frais.
L’ENTREPRISE UNIPERSONNELLE A RESPONSABILITÉ LIMITÉE (EURL)
Elle est composée de l’entrepreneur et d’un associé. Ce dernier doit avoir un capital social de son choix. Dans ce cas, l’entrepreneur lui-même peut décider d’être l’associé unique ou choisir une tierce personne.
-
Avantage :
La responsabilité de l’associé est proportionnelle à la valeur du montant de son investissement. Ce dernier est également assujetti à l’impôt sur le revenu et n’est pas considéré comme un salarié.
-
Inconvénient :
Il est un peu plus difficile à gérer. L’associé se doit d’organiser une assemblée générale chaque année. Il doit également s’occuper de la réaction d’un rapport sur la gestion de l’entreprise et montrer les comptes sociaux au Registre du Commerce des Sociétés.
L’AUTOENTREPRENEUR
Il est plus adapté aux petites entreprises. Si vous comptez exercer une activité commerciale ou artisanale, ce régime est sûrement le plus indiqué pour vous.
-
Avantage :
Aucune avance sur les cotisations fiscales. Peut choisir de payer son impôt de façon libératoire. Ce dernier est prélevé sur le chiffre d’affaires de la période précédente. Vous êtes également assujetti au régime fiscal et social des petites entreprises.
-
Inconvénient :
Votre chiffre d’affaires a une limite. S’il s’agit d’une activité d’achat et de vente, il ne peut aller au-delà de 80 300 euros. S’il s’agit par contre d’une activité de prestation de services, il ne peut dépasser la barre des 32 100 euros. Si vous n’exercez pas pendant 36 mois, vous quitterez le statut d’autoentrepreneur.